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melissablain@live.fr

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     Ayant commencé plusieurs fois des études artistiques et n'y trouvant pas floraison, je me suis tournée vers des activités sans lien avec l'art .

Puis j'ai découvert l'art brut, ses cousins et ses dérivés, et l'envie est revenue .

Mon travail s'appuie sur l'utilisation de techniques mixtes et l'inclusions d'objets .

 Mes tableaux sont très souvent anthropomorphes, et en bas reliefs .

Du goût de rire, des fringales de prendre chaud et des envies de trêves germent mes réalisations .

          "Singulière, Mélissa Blain l’est sans équivoque. Ses tentatives de poursuivre un cursus artistique traditionnel et finalement conformiste n’avaient fait que la démotiver de toute pratique de l’art. Ce n’est qu’après quelques années d’une vie tout autre, qu’une exposition d’art singulier a révélé en elle une nouvelle vision de ce que pouvait être la création, en dehors des sentiers battus et des a priori. Immédiatement, elle s’est sentie en harmonie avec ce langage différent et sans autres règles que celles que les artistes s’imposent eux-mêmes.

Depuis, sa créativité a littéralement explosé, s’exprimant dans un langage riche et personnel. Elle façonne ses tableaux-sculptures, ou sculptures-tableaux, sortes de bas-reliefs, à partir de mille bricoles glanées sauvées d’une lente déchéance. Polystyrène, savon dilué et fondu pour un faire une pâte de modelage, bois de récupération, tissus plâtrés, papiers, objets vulgaires les plus variés, bref des matériaux pauvres, de rebut, s’assemblent avec bonheur, s’animent en personnages insolites aux formes expressives sans volonté illusionniste, bien au contraire, et dont les couleurs toujours chaudes, jaunes, ocres, terres, bruns, et rouge le plus souvent, renforcent la charge émotionnelle. Déformés, ronds, sans identité définie, ils sont là pour faire surgir à notre vue les bosses et cabosses de notre propre corps et de notre âme, dans des scènes poético-drolatiques. Ces êtres mélancoliques, dont les péripéties quotidiennes ne manquent pas d’humour se mettent à nu et nous mettent, nous les spectateurs, à nu par la même occasion.

Parfois un personnage ou un visage sort d’un nez, habite un œil, sort d’une tête, parfois un unique cou supporte à lui seul vingt têtes, parfois encore les visages indéfinis, sans corps, s’amassent, s’agglutinent, se fondent les uns les autres à la surface, comme pour mettre le doigt sur cette complexité qui caractérise la pensée, la multiplicité des idées, des personnalités parfois, l’ambivalence, les contradictions, contenues en chacun de nous, quelquefois jusqu’à la folie.

Les yeux sont souvent des trous qui dévoilent une boîte crânienne vide. Ces yeux-trous ne sont pas des fenêtres sur l’âme, ce sont des puits profonds, des vides, des absences ; ils incarnent une non-présence et participent de la dépersonnalisation de ces figures. Les personnages semblent souffrir d’une souffrance sourde, sans cri, d’une douleur simple et banale, sans grandiloquence, sans choc, d’un quotidien qui use et rabote l’âme jusqu’à ne laisser de l’être humain qu’un schéma de lui-même, une abstraction. Les visages grêlés, fissurés, plissés, accidentés, la plupart du temps sans bouche ou alors une bouche ronde sans son, étonnée, implorent silencieusement un secours, un soutien, un regard compréhensif et compatissant.

Les titres poétiques et ironiques tout à la fois amènent toujours quelque chose en plus : de la finesse, de la légèreté, un regard attendri sur ces êtres un peu malchanceux, un regard drôle et désabusé sur cet étrange animal qu’est l’homme.

Mélissa aborde son travail avec une insouciance rafraîchissante, avec l’amour du geste spontané, sans préparation, vif, serein et pertinent. C’est un art décomplexé, sans discours, sans complaisance et finalement sans compromis, dont la simplicité apparente exacerbe l’effervescence qui se dégage instantanément de ces œuvres. L’artiste ranime avec bonheur cet enfant à la fois triste et heureux qui sommeille encore trop souvent profondément en nous. Mais pas seulement : elle met en évidence nos propres errances, fait émerger des questions fondamentales sur notre vie ordinaire, sur notre volonté ou non d’échapper à un univers trop limité."

 

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                                                                                                                                                                                                      David Czekmany

                                                                                                                                                                                                      historien d’art et artiste

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"Il y a eu une première fois et je suis resté en arrêt devant les œuvres de Mélissa, puis je l'ai rencontré et elle est devenue pour moi « sacrée gamine », toujours gai, souriante et pleine de créativité Comme on dit avec mon ami Michel Dupuis on est tombés artmoureux. Ne ratez jamais une expo de la Gamine et l'occasion de la rencontrer."

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                                                                                                    Bernard Bondieu

                                                                peintre, sculpteur et organisateur d'expositions

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